Il n’y a qu’un seul remède pour éviter la critique.
« Pour éviter la critique, ne fait rien, ne dit rien, et ne soit rien. »
Elbert Hubbard
Peu importe ce que nous faisons, nous sommes la cible du feu nourri de la critique, du jugement. On a qu’à prendre quelques secondes pour regarder le flot continues de pensées qui jaillit de notre tête. La plupart sont des critiques. La majorité sont des jugements pour mieux nous situer.
En fait, nous sommes conditionnés par le ACTION/RÉACTION.
Nous sommes conditionnés à prendre position, à réagir à ce qui nous entoure, car c’est de cette façon que nous avons appris à nous définir, à nous situer dans notre espace et temps. Ce conditionnement nous emmène à placer notre JE à l’extérieur de nous et à être constamment dans un état de défense. Tout ce qui s’approche de nous est passé au scanneur du OUI et NON. Du 1 ou 0. On prend l’un et on rejette l’autre. Ne vous est-il jamais venu à l’idée que les deux pouvaient exister, cohabiter en même temps, et ce, même s’ils sont, semble-t-il, à l’opposé l’un de l’autre?
Soyez assuré que je m’inclus dans ce que j’écris, car c’est en me regardant de l’intérieur que je comprends ce qui est extérieur à moi.
Vraiment ?
Est-ce que je perçois réellement ce qui est à l’extérieur de moi ou bien est-ce seulement une interprétation que je donne à tout ce qui est happé par mes sens?
Est-ce que je vois réellement le monde tel qu’il est ou est-ce seulement une interprétation que je m’en fais ?
Puis-je dire avec certitude que ce qui est blanc pour moi est réellement blanc? Que ce qui est noir pour ma conscience l’est réellement ? Que ce qui me fait horreur est une réelle horreur?
La réponse à cette question est, pour moi, non.
Le monde qui m’entoure n’est qu’une forme extérieure de mon moule intérieur. Ce que vois, ce que sens, ce goûte et ce que touche mon JE, n’est qu’une interprétation de ce qui est. En fait, je crois que je fais erreur en usant du mot interprétation, car rien n’est interprété, puisque la réalité est tel que je la vois, la conçois. Par contre, cette même réalité n’est pas fixe, elle est multiple. Ce qui est vrai pour moi peut être faux pour une autre personne et ce semblant de double réalité coexiste et ne fait qu’un.
Comment est la suite ?
Si tout ce qui est, à un sens et une réalité infinis, comment pouvons-nous gérer cela? De quelle façon le vivre?
À vrai dire, je ne sais pas encore… Ce qui m’apparaît juste en ce moment, est de conscientiser cet état qui va inévitablement emmener un dépouillement de notre être, un dépouillement de ce qui nous alourdi de ce qui nous retient à l’élévation et j’ai nommé; le conditionnement.
Il faut nous libérer de nos propres chaînes, car elles sont les seules à nous retenir. Nous sommes les seules et uniques responsables de ce qu’est notre vie et de ce que nous y faisons. Une somme magistrale d’addition passée, présente et future.
À chaque instant qui passe, nous faisons des choix. Sur le coup, la plupart nous semblent anodins, mais avec le recul nécessaire, nous voyons qu’ils ont tous un poids, qu’ils ont tous un impact. Chacun compte.
Tout comme nous, dans notre individualité apparente et illusoire, nous comptons.
2 commentaires On Comment éviter la critique?
La seule méthode que j’ai trouvé pour briser la programation d’un conditionnement est de me poser des questions et d’être à l’écoute de mon coeur. Est-ce que je me sens bien dans cette démarche ? Est-ce par devoir, ou responsabilité ? Est-ce que j’en ai vraiment envie ? Jusqu’a ce que je n’ai plus besoin de me le demander mais tout simplement le ressentir au fond de moi que coule dans la mer de l’être.
Paix.
Pour éviter la critique…
Tu connais le jeu du miroir ?
Ce que l’on remarque à l’extérieur est ce que nous nous apportons à l’intérieur.
Une histoire que j’ai vécue personnellement…
Un homme avec qui je travaillais, me saluait toujours avec exubérance. Je trouvais qu’il en faisait toujours trop.
Je me suis demandé ou j’en faisais trop dans ma vie. Quand mon patron me demandait un service, je me donnais à 200%. Pourquoi ?
Je voulais qu’il m’aprécie. Pourquoi ?
Parce que je ne m’apportais pas d’amour et que je le recherchais à l’extérieur par tout les moyens.
Si je suis critique envers moi, je trouverai toujours quelqu’un dans ma vie qui me critiquera.
Maintenant, je suis flexible avec moi. Je m’apporte de l’attention, de l’écoute. Je suis ma meilleur amie.
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